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Januar 2020 (Francais / Deutsch)

Un atelier pour Andreas // Eine Veranstaltung in Paris für Andreas

 

In Paris beim Gefangenen-Schreib-workshop waren wir diesem Sonntag 06.01. viele und kreativ. Es wurden drei mit Briefen, Collagen, Zeichnungen, Gedichten und Comics voll gestopften Briefumschläge richtung Neapel geschickt und sie werden ein kleines Stück unserer Solidarität unserem Gefährten Andreas Krebs mitbringen. Die Mauer der Gefängnissen waren wir leider noch nicht in der Lage abzureißen, diese Solifoto aber wird sie durchbrechen – hoffentlich. Freiheit für alle Gefangene und Solidarität sofort mit Andreas Krebs!

Hier der Französischsprachige Artikel dazu:

 

Nous étions nombreu.ses/x et créati.ves/fs à l’atelier d’écriture aux détenu.es du dimanche 5 janvier. Ce sont trois enveloppes pleines de lettres, collages, dessins, poèmes et planches de bandes dessinées qui sont parties vers Naples et qui porteront un peu de notre solidarité à notre compagnon Andreas Krebs. Nous n’avons malheureusement pas encore pu détruire les murs des prisons, mais cette photo de solidarité les traversera, nous l’espérons.

Liberté pour tou.tes les prisonnier.es !
solidarité MAINTENANT avec Andreas Krebs !

 

Notre article sur la situation d’Andreas ici.
Le blog du groupe de solidarité d’Andreas ici.

 


 

Tout système pénal possède un arsenal de sanctions, et parmi ces sanctions la peine de prison crée particulièrement des souffrances. Si les critiques à l’encontre de la police et de la justice s’amplifient, la question de la prison demeure malheureusement sous-traitée. Une conséquence directe est le faible niveau de solidarité s’exprimant en direction des personnes détenues. Nous publions également ce texte sur paris-luttes.info.


Andreas Krebs, prisonnier rebelle et solidaire, a tenté de mettre fin à ses jours. Nous organisons un atelier d’écriture aux détenu.e.s le 5 janvier et souhaitons lui consacrer. L’écriture est une façon accessible de briser l’isolement carcéral, de créer des liens, de montrer que, dehors, nous sommes solidaires. Ecrire aux prisonnier.es est toujours une urgence. Parfois, cela semble encore plus nécessaire que d’habitude. C’est le cas pour nous ce dimanche.

Andreas Krebs a été condamné en 2018 à 24 ans de prison pour le meurtre de son ex-employeur, et pour sa proximité avec la RAF. Andreas est enfermé à Naples et souffre d’un cancer des reins. L’annonce de sa tentative de suicide par son groupe de soutien ici (traduction ici ) a provoqué en nous beaucoup de peine et de colère. Parce que c’est Andreas, qu’il est notre compagnon, mais aussi parce que si ce n’était pas lui, ce serait un.e autre prisonnier.e. “Cette fois, c’est Andreas”, comme le rappelle son groupe de soutien : cette fois, c’est notre compagnon qui a tenté de mettre fin à ses jours, mais les suicides et tentatives de suicide en prison sont constants et systématiquement passés sous silence.

L’objet des prisons : produire de la souffrance

La peine de prison est loin de se limiter à une entrave à la liberté d’aller et de venir. Le souci pour la dignité et l’intégrité des personnes s’arrête à la porte des prisons. La peine de prison dépersonnalise et désocialise les personnes qui la subissent. Elle prive de relations sociales importantes et impose des conditions de vie indignes. Dans les prisons françaises, on compte en moyenne un décès tous les deux jours, principalement par suicide. En 2017, 103 personnes incarcérées se sont suicidées, 131 se sont suicidées en 2018. Le taux de suicide est 6 fois plus élevé en prison que dans la population générale – autant d’ami.es, de compagnon.nes, de frères et de soeurs que les prisons et leur monde nous ont pris.

Dans les CRA, les lieux d’enfermement psychiatrique, les maisons d’arrêt (voir note 1) et les établissements pour peine (voir note 2), on ne voit parfois comme seule issue que la tentative de suicide.

Que ce soit pour éviter une expulsion, pour abréger des souffrances physiques intolérables, comme celles d’Andreas, ou pour mettre un terme aux souffrances psychiques : quelles que puissent être les raisons de la tentative de suicide, la coupable, c’est la taule.

Soin médical dégradant

En 2006, la Commission européenne de Prévention de la Torture (CPT) a réalisé des visites dans les prisons françaises et dénoncé un soin médical perverti et dégradant. Les personnes détenues présentant des états de souffrance mentale aiguë sont placées dans des cellules d’isolement, traitées sous contrainte, obligées de rester nues en cellule et soumises à un contrôle visuel régulier du personnel pénitentiaire. Pour la CPT, cette situation s’apparente à un traitement inhumain et dégradant. Les personnes atteintes de maladies graves, comme Andreas, se voient généralement refuser les soins nécéssaires : en clair, on les laisse d’abord souffrir, puis mourir.

S’évader mentalement pour mieux faire face

Toutes les personnes détenues peuvent écrire et recevoir des lettres, sans limitation quant à la longueur des écrits ou à la fréquence des lettres. En détention, recevoir du courrier est important pour tenir moralement. C’est une marque de soutien et un lien avec l’extérieur. Le courrier signale également à l’administration pénitentiaire et aux maton.nes que la personne n’est pas isolée : c’est important si elle subit (ou est susceptible de subir) des violences, comme par exemple, dans le cas d’Andreas, le refus de soins vitaux.

Il y a mille manières de lutter contre la taule : ce dimanche 5 janvier, luttons ensemble en écrivant. Recevoir une lettre donne du courage, et parfois même la force de continuer à se battre encore un peu. Une lettre permet de s’évader des quatre murs. Une lettre permet, pour quelques instants, de ne plus être aussi seul.e. Alors écrivons !

Des adresses, un atelier d’écriture

Pour favoriser l’écriture aux personnes en détention, la section francilienne de l’Anarchist Black Cross (ABC) met à disposition sur son blog des adresses de personnes incarcérées souhaitant recevoir du courrier ainsi que des conseils pour l’écriture.

Aussi, l’ABC Paris-IDF organise chaque mois un atelier d’écriture aux personnes incarcérées. L’ambiance y est chaleureuse et vivante. On valorise la diversité des pratiques pour permettre à chacun·e de s’exprimer selon ses envies : carte postale, écriture individuelle, mais aussi collective, dessin, découpage, etc. On propose notamment d’écrire collectivement aux dos d’affiches jolies et subversives. On peut aussi frotter des cartes postales avec de la cannelle, glisser des paillettes dans les enveloppes, etc.

Le prochain atelier aura lieu le dimanche 5 janvier 2020 (13h-17h) au Centre Social Autogéré de la Parole Errante (Montreuil).

Ce sera notamment l’occasion de montrer à Andreas Krebs que nous sommes avec lui, et à l’administration pénitentiaire qu’il n’est pas seul.

Sortons le grand jeu : nous vous appelons à venir armé.es de fleurs, de feuilles, de parfums, de confettis, d’images à découper, de poèmes, de sable, de paillettes, de couleurs, de plumes, de gommettes, d’autocollants, de papier de couleur, de photos, de cartes postales, de journaux, de tout ce qui vous semblera beau.

L’objectif : envoyer plusieurs enveloppes surchargées à Andreas. Il parle allemand, italien et anglais, mais nous saurons dépasser les barrières linguistiques pour lui montrer notre solidarité. Andreas s’intéresse particulièrement à la philosophie et aux motos, il apprécie également les énigmes.

Nous mettrons également à disposition une boîte à dons pour Andreas. L’argent récolté lui sera envoyé pour l’aider à payer ses médicaments, ses examens médicaux et de la nourriture appropriée.

Si tu ne peux pas venir ce dimanche mais que tu souhaites soutenir Andreas, va faire un tour sur notre article. Tu y trouveras sûrement de quoi faire.

Chaque mort en prison est un meurtre, chaque tentative de suicide en prison est une tentative de meurtre ! Solidarité avec Andreas et avec tou.tes les détenu.es de tou.tes les prisons !

Notes
 

[1] Lieu d’enfermement des personnes prévenues (en attente de leur jugement et mise en « détention provisoire ») et des personnes condamnées à une peine inférieure ou égale à 2 ans. Les maisons d’arrêt regroupent la majorité de la population carcérale (plus de 67 %) avec un taux moyen d’occupation de 140% (au 1er janvier 2019). Bois d’Arcy, Fleury-Mérogis, Fresnes, Nanterre, Osny-Pontoise, Versailles et Villepinte sont des maisons d’arrêt.

[2] Ces établissements regroupent les maisons centrales et les centres de détention. On y enferme les personnes condamnées à des peines supérieures à 2 ans. Les maisons centrales enferment les détenu.es jugé.es « difficilement récupérables » pour l’État. Les dispositifs de sécurité y sont les plus renforcés. Poissy est une maison centrale. Les centres de détention enferment les détenu.es jugé.es « récupérables » pour l’État. Ces établissements sont « orientés vers la resocialisation ». Melun est un centre de détention.

Décembre 2019 (Français)

Cette fois, c’est Andreas. Une tentative de suicide derrière les barreaux.

 

Nous avons appris aujourd’hui qu’Andreas a fait une tentative de suicide, et cela ne nous surprend malheureusement pas. L’état dans lequel il se trouve est effrayant et le chemin qu’il suit est long et plein de souffrances. D’un côté, à cause des murs qui l’entourent, et de l’autre, c’est son état de santé qui lui rend la vie impossible. Il n’a survécu à sa tentative de suicide que de peu. C’est pourquoi nous souhaitons lancer ici, tant que c’est encore possible, un large appel à solidarité !

Andreas Krebs, qui est en prison à Naples, doit aller d’urgence à l’hôpital – or cela lui est refusé. Son avocat met la pression sur place. Mais toi aussi, tu dois passer à l’action, où que tu sois. Il s’agit concrétement de la survie d’Andreas. Tu peux faire un don d’argent ou, de quelque façon que ce soit, attirer l’attention sur le cas d’Andreas. Au mieux, commence dès cette nuit à arracher les murs des prisons qui tuent nos ami.es. Pour ce faire, il y a des milliers de méthodes. Trouve-t’en une, réunis-toi avec des ami.es et passe à l’action. Un geste simple que tu pourrais faire, même s’il ne fait pas trembler les murs des prisons mais est recommandé par l’avocat d’Andreas, c’est, demain matin, après t’être brossé les dents, d’énerver le gouvernement allemand sur place, de sorte à ce qu’ils se bougent le cul (même si cela nous paraît improbable).

Herr Besken (Ambassadeur) : 0039649213285

L’état d’Andreas est vraiment critique. Un cancer des reins lui a été diagnostiqué, et il souffre à présent de rétention d’eau, ce qui indique une insuffisance rénale totale. Il doit payer lui-même les médicaments qui lui sont nécessaires, les diagnostiques officiels et de la nourriture qui soit à peu près consommable. Si vous pouvez lui virer de l’argent:

Bénéficiaire : Krebs
IBAN: DE 90 1005 0000 1067 1474 26
BIC: BELADE BEXXX
Objet: Spende/Andreas Krebs

Son adresse pour lui écrire (pensez à mettre un expéditeur !)
Andreas Krebs
Sez. 1 Stz.1
Sez. Mediterraneo (CASA CIRCONDARIALE SECONDIGLIANO)
Via Roma Verso Scampia, 250,
Cap 80144 Napoli (NA),
Italie

Dezember 2019 (English)

This time it’s Andreas. A suicide attempt behind bars

 

Today a massage reached us: Andreas attempted to commit suicide, which unfortunately does not surprise us. The state he is in is frightening and it is a long, painful journey that he is going through. On one hand because of the walls that surround him and on the other hand it is his medical condition that makes life impossible for him. He barely survived the suicide attempt. Therefore we would like to launch another call for solidarity as long as it is still possible!

Andreas Krebs, who is in prison in Naples, has to go to hospital urgently, but is still denied. His lawyer is working hard in Naples. But you also have to take action wherever you are. It’s about the survival of Andreas. You can donate money or make Andreas‘ case known in all possible ways. It’s best to start already tonight tearing down the walls of the jails that are killing our friends. There are thousands of methods for this action. Think of one, get together with your friends and become active. A simple step that you can take with pleasure, even if it doesn’t waver a wall but is recommended by Andreas‘ lawyer, is to call the German ambassador tomorrow morning after brushing your teeth and fuck them up about the situation of our comrade.

Mr. Besken (Ambassador) 0039649213285

Andreas‘ condition is very critical. He has been diagnosed with kidney cancer, now he suffers from water retention in the body, suggesting a complete kidney failure soon. He has to pay for the urgently needed medication, court reports and halfway decent food himself. If you can donate money:

Recipient: Krebs

IBAN: DE 90 1005 0000 1067 1474 26

BIC: BELADE BEXXX

Purpose: Donation/Andreas Krebs

 

 

His address to write to him (specify a sender!):

Andreas Krebs

Sez.4 /Stz.5

Mediterraneo

Via Roma Verso Scampia 250

CAP 80144 Napoli (NA)

Italy

Encourage him and other prisoners and make sure we soon live in a world without jails.

Dezember 2019

Dieses mal ist es Andreas Ein Selbstmordversuch hinter Gittern

 

Heute hat uns erreicht, dass Andreas einen Selbstmordversuch unternommen hat, dies wundert uns leider nicht. Der Zustand in dem er sich befindet ist erschreckend und es ist ein langer, leidsamer weg den er geht. Auf der einen Seite aufgrund der Mauern die ihn Umgeben und auf der anderen Seite ist es sein medizinischer Zustand, der das Leben für ihn unmöglich macht. Er hat den Selbstmordversuch nur knapp überlebt. Deshalb möchten wir hier solange es noch möglich ist einen weiteren Solidaritätsaufruf starten!

Andreas Krebs, der in Neapel im Knast ist, muss dringend ins Krankenhaus, was ihm aber weiter verweigert wird. Sein Anwalt macht vor Ort Druck. Aber auch du musst aktiv werden, wo immer du bist. Es geht faktisch um das Überleben von Andreas. Du kannst Geld spenden oder auf alle mögliche Arten auf den Fall von Andreas Aufmerksam machen. Fang am besten heute Nacht noch an die Mauern der Knäste, welche unsere Freund_innen töten, einzureißen. Für dieses Handeln gibt es tausende Methoden. Überlege dir eine, finde dich mit deinen Freund_innen zusammen und werde aktiv. Ein einfacher Schritt den du gerne machen kannst, auch wenn es keine Mauer zum wanken bringt aber von Andreas Anwalt empfohlen wird, ist morgen früh nach dem Zähne putzen die deutsche Regierung vor Ort zu Nerven so dass sie ihren Arsch bewegt (auch wenn wir das für unwarscheinlich halten).

Herr Besken (Botschafter) 0039649213285

Andreas‘ Zustand ist sehr kritisch. Ihm wurde Nierenkrebs diagnostiziert, jetzt leidet er unter Wasseransammlungen im Körper, was auf ein baldiges komplettes Nierenversagen hindeutet. Er muss für die dringend benötigten Medikamente, gerichtlichen Gutachten und halbwegs brauchbare Lebensmittel selbst aufkommen. Wenn ihr Geld spenden könnt:

Empfänger: Krebs
IBAN: DE 90 1005 0000 1067 1474 26
BIC: BELADE BEXXX
Verwendungszweck: Spende/Andreas Krebs
Seine Adresse, um ihm zu schreiben (gebt einen Absender an!):

Andreas Krebs
Sez.4 /Stz.5
Mediterraneo
Via Roma Verso Scampia 250
CAP 80144 Napoli (NA)
Italy

Macht ihm und anderen Gefangenen Mut und sorgt dafür das wir bald in einer Welt ohne Knäste Leben.

November 2019

[Italien] Offener Brief aus dem Knast in Neapel von Andreas Krebs zu den Anti-Knast-Tagen 2019

 

Wien/Berlin/Neapel: Wir dokumentieren hier den offenen Brief von Andreas Krebs, der anlässlich der Anti-Knast-Tage in Berlin Ende Oktober verlesen hätte werden sollen, was leider aus unterschiedlichen Gründen nicht geklappt hat.

Andreas geht es nach wie vor sehr schlecht, und die Nachricht, dass sein Brief nicht vorgelesen wurde, hat ihn schwer getroffen. Wir wollen mit dieser Veröffentlichung zum Einen diesen Fehler wieder gut machen und zum Anderen ein Update zu seiner Situation in seinen eigenen Worte bringen. Wir haben nur wenig ergänzt, gestrichen oder ganz selten unverständliche Textpassagen ausgebessert. Nun sollte alles gut verständlich sein.

Bitte teilt diesen Brief, verbreitet ihn weiter, schreibt Andreas. Er freut sich über jede noch so kleine Postkarte. Außerdem sammeln wir sehr intensiv Geld für ein weiteres Gutachten für die zweite Instanz. Wir brauchen ungefähr 5.000€, um den Gutachter aus dem Fachbereit Pathologie bezahlen zu können. Bitte spendet für Andreas. Er muss dringend raus aus dem Knast.

ABC Wien, Anfang November 2019

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Mein Lieblingsspruch aus König Richard der III von William Shakespeare: „Das wildeste Tier kennt doch des Mitleids Regung. Ich kenne keins und bin daher kein Tier…“

Meine Lieben!

Wie gut, dass ich dieses Buch (Anmerkung ABC Wien: folgende Zeilen füllen tatsächlich ein ganzes kleines Buch im A5-Format.) aufgehoben habe, weil ich es für Zeichnungen viel zu schade fand. Ich werde dieses Buch also für Aufzeichnungen nehmen, gewisse Dinge schildern sowie auch meine Eindrücke und Erfahrungen. Dies soll für die Anti-Knast-Tage sein, um Menschen darüber zu informieren, wie das Leben in einem fremden Staat hinter Gittern ist, in dem ich verschiedene Themen auffasse, auch wenn ich mich in einigen Dingen bereits in vorherigen Briefen wiederholte. Sicher schildere ich alles etwas durcheinander… (…) Zuerst möchte ich mich bei allen für die ganze Unterstützung bedanken, bei ALLEN und ich hoffe von Herzen, dass es auch allen draußen im Überwachungsstaat gut geht.

Ich grüße ALLE, auch die in Haft sind, und auch die, die mich persönliche nicht kennen! Mir ist zudem wichtig, dass ALLE wissen, dass ich mit meinen Gedanken und Herzen bei euch bin, sowohl bei meiner Frau, als auch bei allen anderen.

Ich werde schreiben, wie es mit in den Kopf schießt, das Leben und auch der Tod, Hoffnung, Träume, Verzweiflung und so weiter. Werde auch versuchen, jeden Tag einige Seiten zu schreiben, obwohl es mir zurzeit sehr sehr schwer fällt, die Gedanken zu sammeln und dazu fehlt mir die komplette Motivation. Dennoch sehe ich es als meine Pflicht an Menschen mit diesen Zeilen zu erreichen. Nicht nur für mich sondern für die ganzen zahlreichen Inhaftierten auf der ganzen Welt!

Da man mir seit Monaten versprochen hat, ich darf täglich an einen PC zum Schreiben, warte ich nicht länger, lasse mich nicht verarschen und ruhig stellen, sondern mache alles mit der Hand. Soll die Obrigkeit mich doch mal gerne haben und ich werde nicht noch einmal danach fragen! Das verbietet mein Stolz und meine Ehre!

Euer Andreas

Sorry, mit geht es zurzeit nur noch beschissen! (…)

Ich befinde mich nun für mich gefühlt eine halbe Ewigkeit im Knast von Secondigliano (Anmerkung ABC Wien: Neapel/Italien), davon ein Jahr auf einer Observationsstation, wo ich fast 24 Stunden unter Bewachung/Beobachtung unter Verschluss war. Erst seit etwa zwei Monaten (ich habe jegliches Zeitgefühlt verloren) wurde ich auf eine Station verlegt, die von 8-20 Uhr täglich offen ist. Eine Vorzeigestation, wo nur Studenten sind, und Bewerbungen von Gefangenen aus ganz Italien kommen. Keine Ahnung, was ich auf dieser Station soll, wenn man mich doch an Schule oder ähnlichem nichts machen lässt. Trotz meines gesundheitlichen Zustandes arbeite ich von 7 Uhr früh bis mindestens 13 Uhr mittlerweile. Jeder sieht, dass etwas nicht passt, aber man glaubt mir damit einen Gefallen zu tun, damit ich nicht soviel Nachdenke. Da täuschen sie sich.

Die meisten Beamten sind mittlerweile sehr höflich zu mir. Respektvoll, doch das musste ich mir erst erkämpfen, indem ich einmal richtig ausflippte, und niemand mich so bisher erlebt hat. Doch dieses Gefängnis an sich ist eine reine Katastrophe! Es funktioniert hier nichts! Anträge, Schreiben werden einfach unbeantwortet gelassen und immer wieder höre ich den Spruch: Wir sind in Italien. Worauf ich sage: Nein, in der EU. Die ärztliche Versorgung ist einfach unter aller Sau und sowas von unhygienisch, das habe ich noch nie erlebt!

Was ich hier ganz gezielt ansprechen möchte ist der Rassismus. Es ist eine Schweinerei, was mit vielen ausländischen Gefangenen gemacht wird, ganz besonders auch die afrikanischen Gefangenen! Hier ein paar Beispiele und alles habe ich selbst erlebt und das jeden verdammten scheiß Tag. Die Gefangenen, die sich für die Arbeit versammeln vor der Zentrale im Erdgeschoß, kommen oft die Äußerungen von Gefangenen vor den Beamten „Hey Negro, aus dir mache ich statt schwarz weiß!“. Oder Äußerungen von Beamten (ob Spaß oder nicht) „Wir sind hier in Auschwitz, ich will nichts hören oder sehen“.

Viele ausländische Gefangene lassen sich das gefallen, lächeln und sind dennoch weiter höflich. Die meisten Beamten sind relativ respektvoll, aber es gibt solche und solche. Ein ausländischer Gefangener möchte ein Telegramm in seine Heimat schicken, die Idiotie an der ganzen Sache, nur auf Italienisch. Wie soll das also gehen? Einer will nach Ghana oder ich nach Deutschland schreiben, aber nur auf Italienisch? Das liegt nicht einmal an der Anstalt, sondern direkt an der Dreckspost, die in jeder Hinsicht zu faul sind. Oder Lebensmittel. Kein Ausländer kann sich aus seiner Heimat Lebensmittel bringen oder auch schicken lassen (meine Frau Jutta kann ein Lied davon singen). Es heißt dann: Nur italienische Lebensmittel, nicht anderes! Ich wollte mit eine englische CD über den Kaufmann bestellen und als Antwort bekomme ich zu hören, nur italienische Musik CDs – spezielle CDs muss man sich von den Angehörigen neu schicken lassen.

Naziäußerungen gehören hier zum alltäglichen Leben! Und der Rassismus ist hier im Süden schon sehr extrem. Menschen schlitzen sich auf, versuchen sich zu erhängen und die Beamten sehen nur zu. Sie wollen sich auf keinen Fall mit irgendetwas anstecken. Da habe ich nun schon von so vielen Beamten gehört, die ich deswegen zu Rede stellte. Bis auf die ausländischen Gefangenen halten sich alle nun etwas von mir zurück, weil sie Angst haben, mit dem was ich schreibe und keiner will hier in eine linke Schublade.

Anfangs versorgten sie mich noch mit Zeitungsartikeln über Revolten hier im Süden in anderen Anstalten, aber das haben sie dann doch schnell wieder gelassen. Im Prinzip stehen alle Gefangenen unter Druck, denn sie bekommen vom Staat alle 6 Monate 45 Tage von der Haft entlassen – bei guter Führung. Die ausländischen Gefangenen begrüßen mein Tun und jeder einzelne von ihnen, wenn er mich sieht, drückt mich herzlich, selbst wenn ich gerade beim Arbeiten bin und wie bei diesem Wetter total verschwitzt.

Zurzeit, also die letzte Woche, war es relativ ruhig und es gab nur wenig Vorfälle, wo sich Menschen aufschlitzen. Das Schlimme ist, dass ich jeden einzelnen kenne, der das macht und mitten in der Nacht werde ich geholt, um die Zentrale, Wände und das Büro des Sanis zu putzen. Dann stehe ich oft in riesigen Blutpfützen. Ich sage kein Wort dabei, ziehe Handschuhe über und bin dann teilweise zwei bis drei Stunden beschäftigt, das Blut weg zu machen. Aber es belastet mich so sehr, dass auch das ein Grund ist, warum ich nachts aufwache, am Bettrand sitze und darüber nachdenke, was sich da für ein Drama abspielt.

Ein Gefangener, ein Russe, drehte durch, weil er keinen Besuch hatte, so griff er sich den Pulver-Feuerlöscher und besprühte die Beamten, griff dann in seinen Munde und holte einer Rasierklinge raus und schlitzte sich den Bauch auf. Als sie, die Beamten, nach zwei Stunden zugegriffen haben, brachten sie ihn in die Isolation und da bekam er zusätzlich noch schlimme Schläge. Ich sah ihn eine Woche später hier im Haus und er erzählte mir alles. Kurze Zeit später wurde er ans andere Ende von Italien verlegt.

Italienische Gefangene laufen hier sogar teilweise mit zig Schlüsseln von Beamten rum, um raus auf dem Anstaltsgarten zu arbeiten oder für sonstige Türen. Ein Beamter wollte mir vor Tagen so einen Schlüsselbund geben und ich weigerte mich und sagte, dass er der Beamte ist und nicht ich. Gepasst hat es ihm nicht, denn er musste ja jetzt zusätzlich arbeiten und mir Putzkammern und so weiter öffnen. Im Gemüsegarten wird fast alles, was wächst und nachwächst, von Beamten mit nach Hause genommen, und nur die zwei, die dort arbeiten, bekommen etwas ab.

Keiner von denen will zu viel machen! Egal, was für Anträge ich schreibe, nicht kommt von denen beantwortet zurück! Ich will nicht sagen, dass alle Beamten so sind, aber 75 % schauen wirklich nur TV und sitzen den ganzen Tag rum. In letzter Zeit wurden auch einige Gefangene verlegt, die etwas hier zu melden haben, und so sind Übergriffe mit Stichwaffen auf anderen Stationen weniger geworden.

Dennoch ist es ein Schweinesystem, wo nichts funktioniert, der Gefangene nur belächelt und belogen wird. Seit Wochen verspricht man mit, dass ich am Tag 2 Stunden bezahlt bekomme, das war im Juli. Die Kosten für Medikamente, Brille, Kopien und Versand haben mir mein ganzes Geld aufgefressen. Und dem Wunsch einer genauen Auflistung ist man immer noch nicht nachgekommen. Seit zwei Wochen haben ich nichts mehr zum Trinken (von der Anstalt gibt’s ja nichts, außer einmal im Monat 2 Rollen Klopapier) und nichts mehr zum Essen. Zu den Leuten gehe ich nicht mehr, die sind mir zu arrogant und glauben, dass es einen Dreck bringt, was ich alles über hier schreibe und dass sich eh nichts ändert. Ich solle mich damit abfinden. Kein Wunder, dass sich nichts ändert, wenn niemand etwas tut! Was für Wichser! Das Leitungswasser ist hier reines Gift und gerade für meine Nieren extrem kalkhaltig und niemand rührt das Leitungswasser an!

Ich möchte auf ein paar Seiten noch etwas zu den Anti-Knast-Tagen sagen und die Notwendigkeit. Bis vor dem Jahr 2012 wusste ich nicht einmal, dass es sowas wie die Anti-Knast-Tage gibt, und darum hatte ich damals auch viel über so manches erzählt!

Ein beeindruckendes Moment ist dieses Jahr im Januar bei mir geblieben, und da schrieb mir jemand, dass die Person sich das sehr zu Herzen genommen hat mit dem, was ich erzählte, und die Verantwortung, die man hat, wenn man einem Gefangenen schreibt. Er ist letztendlich wie ein kleines Kind, das man auch nicht so einfach fallen lassen kann! Leider wollte ich dieser Person schon dreimal schreiben, doch jedes Mal kam die Post unzustellbar zurück. Das fand ich schade, denn dieser Person war die Verantwortung sehr wohl klar. Liebe Grüße, falls die Person gerade anwesend ist. (Anmerkung ABC Wien: Wir haben die konkrete Adresse der Berlinerin, falls sich wer angesprochen fühlt…) 

Die AKT sollten auch auf andere Länder übergreifen, denn jede Person (Anmerkung ABC Wien: gemeint sind wohl Gefangene), mit der ich in Deutschland oder hier sprach, kennt das niemand. Bitte macht damit weiter und egal was kommt, hört damit niemals auf!!

Was wäre zu tun? Einzelne Gefangene könnten so viel Reklame hinter den Mauern machen, auch hier! Wie oft habe ich in meiner Zeit in Haft Soli-Hungerstreiks gemacht, ob für die griechischen Gefangenen oder andere! Und alle von der Obrigkeit haben gekuscht. Das lag aber auch zum größten Teil an der Öffentlichkeitsarbeit von euch! Ich hatte einen gewissen Schutz um mich rum. Das, was ich verlangte für uns alle, war noch nicht mal übertrieben. Einfache normale Dinge. Vielleicht sollte man genug Flyer vor den Anstalten an Angehörige verteilen, um so noch eine viel breitere Masse zu erreichen? Es ist schade, dass ich diesmal nicht dabei sein kann, aber es würde den ganzen Rahmen sicher auch sprengen, was ich zu erzählen hätte, und jetzt nun auch noch aus einem sogenannten EU-Staat.

Soeben schlitzte sich wieder jemand auf, diesmal am Hals und traf dabei seine Schlagader. Ich habe keine Ahnung, ob er es überlebt hat. Ich weiß nur, dass Gefangene dafür verantwortliche sind, ihn auf die Krankenstation zu bringen. Ich kann wegen solchen Geschehnissen kaum mehr schlafen. Sehe das Blut vor mir und dazu mein eigenes Erlebtes. Seit Jahren eigentlich verfolgen mich diese Dinge, wo ich ein starkes Trauma habe! Sachen, die in Nürnberg u.a. in Haft passiert sind und auch vor der Haft, wo ein Freund von mir Anfang der 90er Jahre von einem Heckenschützen vor meinen Augen eine Kugel in den Kopf bekam. Ich sah Dinge, die sich kaum jemand nur ansatzweise vorstellen kann. Als ich damals kurz in Jugoslawien war im sogenannten Bosnienkrieg, sah ich wie zwei Kinder einfach von einem Panzer überrollt wurden. Ich werde diesen Anblick nie vergessen! Anschließend floh ich und UCK-Kämpfer halfen mir zu fliehen. Das heißt dann auch 10 Jahre Einreiseverbot nach Frankreich.

In Haft die ständigen Schläge, Wasser aus der Toilette trinken (Nürnberg), oder wie in Santa Maria, wo sie mich alle zwei Tage schlugen, mit Fäusten auf den Hinterkopf, Tritte in die Seiten und Rücken – regelrechte Folter!

So vieles was im Kopf ist, was ich innerhalb der Mauern sah, Freunde gingen ganz plötzlich über Nacht und am Morgen stand der Leichenwagen da. Menschen, mit denen ich täglich zusammen gewesen bin! Ich gedenke oft den Toten und von der wahren Zahl haben wir alle keine Ahnung. Wie viele wurden durch Wärters Hand getötet, wo ich hörte: “Ja hau drauf, da gleich nochmal und hier hast du noch eine.” Am nächsten Tag war er in Landshut tot. Denen (Anmerkung: Den Wärtern) ist nichts passiert!

Oder die Drecks Nazi-Knäste, in denen ich zuletzt war… Hier kann ich kaum etwas ausrichten, wie und mit wem? Ich ziehe mich zurück, rede mit wenigen, aber dennoch haben sie Respekt von beiden Seiten, da ich, wie gesagt, einmal richtig ausflippte und 12 Beamte sich nicht an mein Gitter trauten. Vorher schlug ich einen durchs Gitter eine in die Fresse, weil er frech wurde und meine Kicks hörte man im ganzen Haus. Als ich immer wieder gegen das Gitter schlug und den Beamten anschrie, komm mach dieses Gitter auf. Das sprach sich rum und man hat verstanden, Respekt gegen Respekt, dass ich alleine in einer Zelle sein möchte und ganz besonders kein großes Gequatsche. Wie oft sagte ich, ich mache ernst, denn mittlerweile und mit dem was man mit mir gemacht hat, ist mir so langsam aber sicher alles scheißegal!!!

Ich will nicht mehr reden, denn es bringt nichts mehr und mit der Wand zu reden ist sicher besser. Vor einigen Tagen kippte jemand vor mir um, und ich sah sofort, dass er Epilepsie hat und die Atmung nicht passt. Ich hielt nur seinen Kopf, streichelte sein Gesicht und redete beruhigend mit ihm. Gefangene wollten seine verkrampften Finger öffnen und ich stieß sie weg und sagte, dass sie das lassen sollen. Die Beamten standen rum und die Sanitäterin schaute nur blöd. Total hilflos! Ich schrie sie an, dass sie die notwendige Spritze holen soll, was sie machte. Und man lies mich machen, zweimal passierte das. Daran sieht man, wie hilflos man ist! Es brauchte längere Zeit, bis es ihm besser ging und ich blieb die ganze Zeit bei ihm. Schlimm, wenn Menschen sich einmischen wollen, aber keine Ahnung haben, was man in so einem Fall zu tun hat und unterlassen muss.

Einmal band ich jemanden mit Druckverband die Pulsader ab. Das zum Thema ich und ein Mörder…

Doch die letzten Tage bin ich selbst sehr weit unten, stelle alles nur noch in Frage und am 1. April 2019 (Anmerkung: das erstinstanzliche Urteil im aktuellen Gerichtsverfahren), als ich 24 Jahre bekam, dachte ich, es sei ein Aprilscherz, und bat die anwesenden Beamten mir eine Kugel in den Kopf zu schießen. Sie beruhigten mich, und ich solle die nächste Instanz abwarten. Ja, wie lange denn? Und dann? Das ist doch kein Leben, sondern so oder so mein Todesurteil, eben nur auf Raten. Hier gibt es einen Artikel vom italienischen Gesetz, der heißt: “Fine Pena mai Articolo 999” – bis zum Tod im Knast. Auch ganz junge Leute. Knofo sagte einmal „Es gibt keinen besseren Staat, sondern nur noch viel schlimmere!“

In einen von diesen befinde ich mich. In jeder Anstalt, in der ich in Deutschland war, versorgte ich mich im Falle einer Auslieferung mit einer Überdosis Tabletten, weil ich genau wusste, das wird ein Fall a la Amanda Knox und sie werden mit mir machen, was sie wollen. Leider wurde ich mitten in der Nacht vom SEK überrascht. So kam ich nie dazu an mein Versteck zu kommen, wo diese Arschlöcher zu blöd waren es zu finden. In Moabit würde ich ca. alle fünf Minuten überwacht, um ja die Auslieferung nach Italien zu vollziehen. Oh wie oft habe ich zu allen in Deutschland gesagt, ihr werdet sehen, sie machen mit mir, was sie wollen und alles was ich prophezeit habe kam genau so. Zu Di Rubbo, meinem Anwalt, sagte man vom Gericht, dass er sehr gute Arbeit geleistet hat, aber man leider nicht anders könne. Di Rubbo sieht zwei Dinge in der Äußerung des Gerichts, ich bin Ausländer und ein linksextremer Terrorist. Alles spricht für mich. Oder auch gegen mich, obwohl alles so offensichtlich ist? Dazu kommt, dass das Gericht und Angehörige etc. sich alle kennen und aus dem gleichen Ort kommen. Was soll man also davon noch halten?

Täglich sitze ich da, denke über alles nach. Am Abend stehe ich um 21 Uhr am Fenster, lausche den Starts und Landungen der Flugzeuge, frage mich, wo sie wohl hinfliegen, sehe die Sterne und fast täglich den Mond. Ich will auch gar nicht unter den Tisch kehren, dass ich mittlerweile so starke Depressionen habe, und nur noch überlege, was wohl das Beste wäre. Mittlerweile bin ich einfach zu nichts mehr motiviert, liege Stunden auf dem Bett und versuche in meinem Kopf etwas Musik abzuspielen, runter zu fahren. Hin und wieder hatte ich etwas Alkohol getrunken oder mir Tavor (Anmerkung: Das ist ein starkes Beruhigungsmittel, ein Benzodiazepine) und so weiter besorgt, um das alles nicht weiter ertragen zu müssen. Leider bringt es nichts.

(…) Ich schäme mich oft mit dem, was alles für mich getan wird und auch von meiner Partnerin, die mir ständig einen Teil ihres HarzIV-Geldes schickt, um mir Essen und Trinken zu kaufen und was man sonst noch so braucht, weil man einfach in allem sich selbst überlassen ist. Aber ich weiß, dass das Leben draußen auch kein Zuckerschlecken ist und für jeden einzelnen jeder Cent wichtig ist. Darum will ich vieles gar nicht! Bis zur nächsten Instanz kann es noch ewig dauern und diesmal dauern die Verhandlungen noch viel, viel länger. Ich schaffe das nicht mehr. Zum ersten, wie es mir gesundheitlich geht und zum anderen der ganze Psychoterror! Vor einigen „Monaten“ schrieb ich lieben Menschen einen Text zum Thema Tod hinter Gittern. Wie viele Lebenslängliche kenne ich, die sich lieber die Todesstrafe wünschen, sofort! Aber die, die ich kenne, bringen die Kraft selbst nicht dafür auf, dem allen ein Ende zu setzen. Ich habe keine Angst davor, das was mich einzig und allein belastet ist der Schmerz, den Menschen, wie meine Frau und alle anderen lieben Menschen dadurch durchleben. Das einzige, was ich mir jedoch wünschte, wäre die günstigste Lösung auf den Spandauer Friedhof. Ich weiß, dass sicher bald etwas passieren wird, denn so mache ich nicht weiter!

Darum beeile ich mich auch so mit dem Schreiben, gerade auch für die Anti-Knast-Tage, weil ich dieses so unglaublich wichtig finde! Menschen sollen verstehen, was einem durch den Kopf geht und was er alles durchleben muss! Für mich persönlich ist es so oder so Mord. Ob auf Raten oder sofort in einem Zug! Und mir ist wichtig, selbst zu bestimmen, was mit mir passiert und nicht diese Schweine. Ja, es sind dreckige Schweine, egal welcher Staat!

Manchmal ist mir zum Heulen, dann gehe ich auf die Toilette, schließe die Türe und lassen den Tränen freien Lauf! So sieht es keiner, ich bewahre Haltung und laufe nur noch wie eine Maschine durch dieses Haus. Vor Tagen sagte ein Beamter, dass er sieht, dass es mir nicht gut geht und ich sagte zu ihm „Und weiter?“ Nicht mehr sagte er. Zum Glück bin ich einer von ganz wenigen, die alleine in einer Zelle untergebracht sind, aber es war ein Leichtes, dem Trottel von Psychologen oder Psychiater was vorzumachen. Der Psychologe hat eh nur mehr Interesse an seinem BMW-Motorrad und fragt mich ständig um Rat. Und die andere… naja! Dumm wie Brot und nicht ein klein wenig Interesse an den Gefangenen. Und wer sich schneidet, wird abgefüllt mit Psychopharmaka und das mehrfach täglich.

Heute sah ich wieder wie zwei neue ausländische Gefangene beim Arzt behandelt wurden wie Scheiße! Die beiden Gefangenen haben nicht verstanden, was wirklich los ist, und was die von denen wollen. Also ab zurück auf die Zelle. So einfach ist das. Dumm aus der Wäsche haben sie gesehen, aber was hätten sie auch machen sollen? Ein Arschloch von höherem Beamten sagte heute zu mit etwas über die Politik in Deutschland, was mich gar nicht so interessierte. Und dann meinte er, fehlt nur noch der Schnurrbart und ich hätte Ähnlichkeit mit Hitler. Sowas muss man sich gefallen lassen. Ich ließ alles stehen und liegen und ging einfach, ohne sein verficktes Büro zu putzen. Das machen die nicht nur bei mir, sondern auch bei anderen Gefangenen und gerade auf den Rassistenabteilungen. Keine Ahnung, was diese Art von Späßen sein sollen, aber mich wundert auch nicht was in den meisten Programmen läuft, nur Hitler und Mussolini. Tja, und dazu die Sau von Salvini!

Heute fragte ich doch ganz offen, warum Gefangenen sich so viel von der Anstalt gefallen lassen und nicht mal gleich einige auf die Barrikaden gehen. Als Antwort bekam ich zu hören „Ja, da kommen dann gleich mehrere Beamte und verprügeln einen!“. Ich sagte „Ja und weiter? Wie viele Beamte wollen sie denn dafür aufbringen, 300?“ Richtig organisiert, da machen die Beamten einen Scheißdreck und im Gegenteil, ratzfatz würde man Zugeständnisse machen. Kein Beamter würde sich da noch trauen und selbst wenn, für eine gute Sache ein paar Schläge?! Aber dazu würde es gar nicht erst kommen, weil die Beamten nur bei einzelnen Gefangenen gewalttätig werden, aber niemals in einer größeren Zahl. Ich sagte zu den Gefangenen auf der Station, alles klar und ich habe noch besser verstanden. Was für ein Scheiß-System! Aber es unterscheidet sich vom Verhalten kaum etwas wie in Deutschland. Kein Wunder, dass ich so sehr am Ende bin und einfach keinen Bock mehr habe! Diese Hosenscheißer!

Man hat das schon gut im Griff hier. Als Beispiel: Werfen Gefangene zu viel Müll aus dem Fenster, werden alle bestraft, indem man im Monat einmal weniger anrufen darf. Tja, und dann das mit den 45 Tagen, alle sechs Monate, was ich schon angesprochen habe. Durch Kleinigkeiten, egal wo, werden die Gefangenen schön ruhig gestellt. Es gibt hier ein paar Beamte, die von mir schon Spitznamen bekommen haben. Einer zum Beispiel heißt Mareschalo Göring, führt sich auf, aber so blöd dass er nicht mal weiß, wer Göring gewesen ist. Ein Arschloch, der Typ, der mich aber auch mittlerweile in Ruhe lässt.

Einer heißt doch wirklich Rex, und ich sage dann immer, ah da schau an, Kommissar Rex ist wieder am Start. So viele, die richtig geile Namen bekommen haben, aber zu dumm sind zu wissen, wer diese Menschen waren. Obwohl doch im TV Tag und Nacht Programme sind, wo nur über – wie schon geschrieben – Hitler und Mussolini berichtet wird.

Leider musste ich fast eine Woche meine Zeilen unterbrechen, da es mir gesundheitlich nur noch katastrophal geht. Bin einfach zusammengebrochen vor Schmerzen im Bauchraum und wurde regelmäßig am Tag bewusstlos. Die Beamten dachten, dass es das gewesen ist mit mir. Fühlte mich einfach nur K.O. und habe Dauerschmerzen. Seit über zwei Wochen scheiße ich Wasser, kann nichts mehr essen und das einzige, was getan wird, sind Infusionen. Da ich nicht weiß, wie sich mein Zustand hält, werde ich auch nicht mehr so viel schreiben können wie geplant. Doch ich liege oft nur noch flach und meine lieben Mitgefangenen scheißen sich nen Dreck darum. Was ich so nicht erwartet hätte. Ich überlege, wie kann ein Mensch sich sein vielleicht restliches Leben eingesperrt, von allem weg, sich ständig in jeder Art und Weise bevormunden lassen? Nur der sich brechen lässt oder sich vorspielen lässt, dass es für ihn noch eine Chance gibt. Aber wer daran glaubt, ist entweder naiv oder ein Idiot.

Heute wurde mir gesagt, dass ich keine weiteren Medikamente mehr bekomme, da ab heute, 30.09.2019, alles ausgelaufen ist. Ich dachte, ich höre nicht richtig, aber ihre Drecksarbeit darf ich machen, scheißegal, ob ich Schmerzen habe. Ich antwortete nur, ich komme nicht mehr zum Sani und mir reicht es endgültig! Mittlerweile wird wieder schön in der Ambulance geraucht und TV gesehen, was eigentlich eine Zeit lang eingestellt war. Wie viele Anwälte oder auch Fremdärzte, die ich unten beim Putzen treffe, sagen zu mir, dass das hier ein richtiger Dreckstall ist! Ich weiß nicht mehr, was ich darauf sagen soll. Aber so sieht es hier aus, einfach katastrophal!

Wie viele von euch werden dann den Raum verlassen und in einer Woche noch an meine Zeilen denken? Wir brauchen uns da nichts vormachen, viele haben draußen genug Probleme, ob persönliche oder andere und vergessen dann, was für ein Drama sich hinter den großen Mauern abspielt. Man darf die Menschen hinter diesen Mauern einfach nicht vergessen und gerade die Anti-Knast-Tage sind ein wichtiger Bestandteil, sich intensiv damit auseinander zu setzen, dass es hinter den Mauern eine andere Welt gibt, eine Welt die sich kaum jemand vorstellen kann, der nicht selbst einmal hinter Gittern gewesen ist!

Ich befinde mich leider in einer noch viel schlimmeren Welt, in einem anderen Land, wo man zwar glaubt, es ist die EU und alles läuft wie in Deutschland oder auch Österreich. Nein, hier zählt nichts, einfach nicht und man ist sich selbst in jeder Form überlassen!

Nun hoffe ich euch allen einen kleinen Einblick davon gegeben zu haben, wie es in einem anderen „EU“-Land vor sich geht, wie man sich an Regeln hält und doch auf die Menschen scheißt. Ich werde, solange ich kann, weiter schreiben, trotz des Vorwurfs, ich bin ein linksextremer Terrorist. Meine Unschuld an der Tat, für die ich hier bin, habe ich bewiesen. Aber es wird einfach nur alles ignoriert. Nun habe ich euch genug Stoff zum Nachdenken gegeben. Und vielleicht macht man etwas draus, erweitert die Anti-Knast-Tage und nimmt es zum Anlass, mehr auf die Barrikaden zu gehen.

Vielleicht kann ABC Wien, die in engeren Kontakt zu mir stehen, dazu noch etwas mehr sagen oder gewissen Briefe von mir vorlesen.

Ich grüße alle einzelnen von euch, die hier gerade anwesend sind und auch die, die gerade aus welchen Gründen auch immer, nicht da sein können! Macht einfach weiter! Dam it, denn die Anti-Knast-Tage sind und bleiben einfach eine gute Sache! Nur aus meiner Sicht muss mehr gemacht werden, diskutieren alleine hilft nicht mehr!

Ich grüße euch alle ganz herzlich und bin in meinen Gedanken an diesen Tagen ganz besonders fest bei euch ALLEN!

Euer Andreas

Danke für alles!
Gedenkt am 31.10., der Tag von Holger!
Anmerkung: Wir glauben, dass damit Holger Meins gemeint ist, der am 9.11.1974 in Haft an den Folgen eines Hungerstreiks starb.)

ABC Wien

Juli 2019

Brief vom 12./13. Juli 2019)

Meine Lieben!

Nun versuche ich etwas meinen Hintern zu bewegen und schicke euch die Antworten auf eure Interview-Fragen. Es wird sicher einige Tage dauern, da es mir von der Psyche mit jedem Tag schlechter geht!

Ich gehe also Punkt für Punkt durch.

Beschreibe bitte kurz das Gefängnis, in dem du dich befindest. (Anmerkung: Es ist das Carcere Di Secondigliano in Neapel/Italien. Dieses ist das zweitgrößte in Neapel und liegt im Stadtteil Scampia, einem der ärmsten Gegenden der Region.)

Das Gefängnis zu beschreiben ist sehr schwierig, denn es sind Betonblöcke, verdreckt und zum größten Teil verschimmelt. Jedes Haus ist von einer Standard-Mauer umgeben, in jedem Eck sind Türme, und die Beamten laufen auf der Mauer – wenn nötig – ihre Runden. Dazu in jedem Winkel Kameras.

Der Müll fliegt aus dem Fenster, und dementsprechend ist auch Ungeziefer ganz normal. Neben der Anstalt befindet sich eine große Kaserne, in der viele Beamte schlafen. Es ist fast unmöglich, die baulichen Seiten des Knasts zu beschreiben, da ich nur mein Haus kenne. Aber um eine winzige Vorstellung zu bekommen, hier eine kleine Skizze:

Ca. 1600 Gefangenen befinden sich hier in der Anstalt. Das rote sind Mauern, die Kreise sind Türme.

Welche Menschen werden hier eingesperrt?

Durchweg werden hier alle Menschen mit verschiedenen Delikten eingesperrt. Jedoch sind Camorra-Angehörige separat in einem Haus. Homosexuelle ebenfalls, Transsexuelle auch und auch Sexualdelikte sind in einem anderen Haus. Das heißt, alle sind strikt voneinander getrennt und keiner hat Kontakt zu einem der Häuser. Wären alle zusammen gemischt, wie in Deutschland, da kann ich euch garantieren, es käme jeden Tag mindestens zehn Tote.

Wie ist der bauliche Zustand? Ist Hitze oder Kälte ein Problem?

Die Hitze gerade jetzt ist kaum auszuhalten, und bei der Kälte verhält es sich ganz genauso. Im Winter geht die Heizung kaum und durch das anliegende Meer ist der kalte Wind noch viel schlimmer. Wenn mir nicht eine gemeinsame Freundin voriges Jahr eine Decke geschenkt hätte, so hätte ich nicht mal diese! Denn von der Anstalt gibt es NICHTS!!! Keine Kleidung oder Decken!

Hitze und Kälte ist fast unerträglich und an manchen Tagen kaum noch auszuhalten! Über die medizinische Versorgung wisst ihr ja schon einiges von mir. Keiner will mehr tun als nötig, alles, auch die Krankenhäuser sind verdreckt ohne Ende und nichts ist wirklich steril. Ich erschrecke immer wieder aufs Neue.

Was üblich ist, gerade in den Krankenhäusern, dass Menschen ein paar Scheine auf den Tisch legen, damit sie anständig behandelt werden. 

Wie läuft das mit dem Duschen? Mit Trinkwasser und Verpflegung? Kannst du selber kochen?

Duschen kann ich am Tag so oft ich will, weil die Station geöffnet ist. Jedoch gibt es von der Anstalt KEIN Trinkwasser. Man muss sich alles selbst kaufen! Ich kann in meiner Zelle mittels Campingkocher kochen, da ich mir dank euch allen Gas, Kocher, Topf und Pfanne und so weiter als Grundausstattung kaufen konnte. Die Sachen zum Kochen selbst sind sehr, sehr überteuert und eine Einkaufsliste habe ich euch ja einmal geschickt.

Meist ist es so, dass man immer wieder um Gelder betrogen wird, das war gerade am Anfang echt schlimm. Die Verpflegung der Anstalt an sich besteht täglich aus Pasta. Manches kann man nehmen, aber muss es etwas verfeinern. Andere Dinge sind zum Teil nicht wirklich genießbar, und zwei bis drei Mal in der Woche gibt es Fisch, den ich nicht anrühre. Im Allgemeinen esse ich kaum noch bzw. nehme von der Anstalt keinerlei Essen mehr an. Und das seit ein paar Monaten. Manche Essen vertrage ich auch gar nicht.

Ich bin schon so oft beklaut worden, zum größten Teil von Gefangenen, das ist einfach nicht mehr normal.

Wie schaut deine Zelle aus?

Meine Zelle ist in etwa wie in Deutschland. Toilette ist abgetrennt, nur das ein Bad vorhanden ist und es ab 7 Uhr morgens heißes Wasser gibt. Der Zelleneingang hat ein Gitter, das ab 20 Uhr verschlossen wird und davor noch eine richtige Stahl-Zellentüre.

Gibt es einen Gefängnis-Seelsorger? Einen sozialen Dienst? Einen Pfarrer? Einen Arzt? Einen Psychologen?

Katholische Anstaltsgeistliche gibt es, aber das ist gerade in meinem Fall sehr schwierig, mich mit ihnen zu unterhalten, weil ich kaum an etwas glaube und auch allen sehr misstraue. Einen sozialen Dienst bekam ich nie zu Gesicht und was die Psychologin betrifft, naja, ohne Worte… Sie sind zwar ständig präsent, aber sie machen nicht wirklich etwas außer Psychopharmaka verschreiben.

Ein nichtsnutziges Pack! Wer will schon ernsthaft seiner Arbeit nachgehen? So gut wie keiner und darum werden die Gefangenen sich selbst überlassen! Die Beamten sitzen zum größten Teil in ihren Büros und sehen den ganzen Tag TV oder kommen einfach nicht zum Dienst, weil sie den Vortag draußen die Sau rausgelassen haben. Und das sage ich nicht nur so, sondern höre es direkt von den Beamten, wenn sie untereinander ihre Gespräche führen!

Gibt es eine Tagesbeschäftigung für die Gefangenen? Die Möglichkeit Sport zu machen? Eine Bibliothek?

Zum Thema Tagesbeschäftigung möchte ich einiges sagen. Bis auf die Observationsstation, die ständig zu ist, sind hier alle Abteilungen von früh morgens 8 Uhr bis abends kurz vor 20 Uhr geöffnet. Es gibt einen Kicker auf jeder Station, den ich am liebsten zusammenhauen würde und nur gewisse Gefangene dürfen zwei bis drei Mal in der Woche ohne Aufsicht in den total versifften Kraftsportraum. Warum nur gewisse Gefangene kann ich nicht nachvollziehen. Dass ich von 7 Uhr morgens bis ca. 10 Uhr trotz meiner gesamten Verfassung für sie arbeiten soll, kann ich genauso wenig nachvollziehen.

Die Bibliothek umfasst vielleicht großzügig gerechnet 300 Bücher, die entweder von der Kirche handeln oder Gesetzesbücher, die jedoch schon mindestens 30 Jahre alt sind, meist noch älter. Teilweise ALLES in Italienisch. Ich habe diese verschissene Bibliothek mehrfach in Augenschein genommen, daher kenne ich sie nicht nur vom Hörensagen.

Hofgang ist getrennt für jede Abteilung. Der Hof hat etwa 50 m² und ist von einem Käfig aus Beton mit sechs Meter hohen Mauern umgeben. Man kann nur hin und her laufen. Alles ist verschmutzt und verschimmelt. Ich ging nie zum Hofgang, denn ich bin ein Mensch und kein Tier. Selbst im Tierheim haben es die Tiere schöner und einen ausgiebigeren Auslauf.

Hofgang ist von 9 bis 10 Uhr und von 13 bis 14 Uhr. Aber wie gesagt, das ist einfach nur menschenunwürdig.

TV-Programme gibt es nur in Italienisch, nichts in anderen Sprachen oder aus anderen Ländern. Und was für eine Scheiße da kommt. Nur Morde, Korruption und EU-Probleme. Wie oft sagte man mir „Aber Krebs, wir sind hier in Italien!“, und ich darauf „Und weiter? Wir sind in der EU, solche Zustände dürften nicht sein!“. Als Antwort bekomme ich dann nur ein Schulterzucken.

Faul sind die meisten der Beamten. Seit drei Wochen versuche ich Post abzusenden, immer wieder wird dies sabotiert, dies und jenes passt nicht mit der Frankierung und ständig kam sie zurück. Nun hoffe ich, dass es diesmal klappt und alles ankommt. Reine Provokation, vielleicht um zu sehen, wie weit man bei mir gehen kann?

In deinen Briefen schreibst du viel über die Gewalt im Knast. Die Gefangenen werden mehr oder weniger sich selbst überlassen. Gibt es dennoch auch Akte der Solidarität?

Solidarität gibt es nur vereinzelt unter den Gefangenen. Im Großen und Ganzen kann ich nicht behaupten, dass sich in meiner Zeit hier – etwas über ein Jahr – Leute zusammengeschlossen hätten, um gegen das System oder allgemeine Ungerechtigkeiten etwas zu unternehmen. Der Grund liegt offen auf der Hand: Denn jeder Gefangene, der sich gut führt, bekommt alle sechs Monate 45 Tage der Haft erlassen. So hat man sie unter Kontrolle.

Also eine wirkliche Konsequenz seitens der Gefangenen etwas durchzusetzen, gibt es nicht. Ich sah es am besten Beispiel, als ich meinen Hungerstreik durchführte. Die reden hier mit den Beamten, als wären sie beste Kumpels und sowas habe ich noch nie gesehen. Ich rede kaum, und wenn, dann nur, was für ein Dreckssystem das hier ist. Ich sage immer nur die Wahrheit zu ihnen, und wie meine Sicht und Einstellung ist, wenn ich überhaupt was rede.

Ihr könnt euch gar nicht vorstellen wie oft ich schon von Gefangenen beklaut wurde oder man meine Gutmütigkeit ausnutzte, was ich Jutta (Anmerkung: Jutta ist mit Andreas verheiratet.) schon einige Male in meinen Briefen schrieb.

Glück habe ich mit meiner aktuellen Station, die wirklich von den Gefangenen her in Ordnung ist. Man respektiert, was ich mache und ich erhalte einiges an Zuspruch! Wie bereits einmal erwähnt, ist diese Station eine Art Vorzeigestation und aus ganz Italien kommen Bewerbungen von Gefangenen zum Studieren, die dann nach Auswahlverfahren hierher verlegt werden. Naja, aber die meisten wollen hier gar nicht in den Süden von Italien, weil es eben vom System her so schlimm ist.

Warum glaubst du ist es so schlimm hier?

Die Zustände in italienischen Gefängnissen liegen klar auf der Hand, es ist kaum Geld vorhanden. Und warum? Weil alle korrupt sind, die Gelder in die Taschen der Politiker wandern und jeder nur noch die Hand aufhält. Jeden Tag wird in den italienischen Nachrichten darüber berichtet, aber gemacht bzw. geändert wird nichts.

Es sind einfach Zustände die mich jeden Tag wirklich alles in Frage stellen lassen.

Der Knast hier ist sowas von verdreckt und voller Schimmel, da braucht man sich nicht mehr wundern, dass Menschen krank werden oder, noch schlimmer, sterben.

Du berichtest in deinen Briefen auch immer wieder vom Rassismus gegenüber afrikanischen Gefangenen…

Den täglichen Rassismus sehe und erlebe ich ständig. Besonders betrifft es Menschen aus Nord- oder Südafrika. Offene Gewalt ist etwas eingeschränkt, wird aber in Duschen oder den Zellen praktiziert.

Es gibt hier keinen Imam, so sind alle gezwungen einen auf katholisch zu machen. Was ich gerade bei den afrikanischen Gefangenen erlebe, ist, dass andere Gefangene kaum mit ihnen reden. Nicht alle Beamte, doch schon einige, machen über den ein oder anderen Späße, die nicht angebracht sind oder sie machen sich lustig. Der Gefangene lächelt nur und lässt es einfach über sich ergehen. Was soll er auch schon sagen? Er hat doch eh nichts zu melden.

Ich habe unter den ausländischen Gefangenen verbreiten lassen, falls irgendetwas sein sollte, können sie sich jederzeit an mich wenden und ich schreibe das sofort raus.

Es gibt Stationen, auf die man niemals einen schwarzen Gefangenen verlegen könnte, wie ich schon einmal schrieb, und was sie mit einem Schwarzen veranstaltet haben – das könnt ihr gerne so übernehmen.

Ein weiterer extremer Rassismus zeigt sich darin, dass sich kein Ausländer – auch ich nicht – Essen aus der Heimat bringen oder schicken lassen kann, nur italienische Lebensmittel. Zum anderen kommt noch dazu, dass ein Ausländer zwar Telegramme versenden kann, aber nur auf Italienisch. Wie soll das gehen? Einer will nach Ghana ein Telegramm schicken oder ich nach Deutschland, jedoch nur auf Italienisch?! Was für eine Schweinerei! Post nach Afrika dauert drei Monate, aber von dort hierher nur fünf Tage. Keine Sau will also arbeiten und das nennt sich dann EU. Das liegt jetzt nicht einmal an der Anstalt, sondern an der Post selbst! Denn Briefe können ja auch unzensiert und verschlossen abgegeben werden. Zwei Wochen bzw. fast drei habe ich darum gekämpft, dass ich meine Unterlagen an euch schicken kann und jedes Mal kam alles wieder an mich zurück, bis ich endlich durch Einsatz eines neuen Zuständigen alles verschicken konnte. Jedoch sind die Original-Unterlagen vom Gericht bis heute verschwunden.

Gibt es die Möglichkeit der Selbstorganisation im Knast?

Zu mir selbst sind alle sehr höflich, doch liegt vieles sicher auch daran, weil von außen Druck gemacht wird. Eine Selbstorganisation, wie etwa eine Gefangenengewerkschaft oder eine Knastzeitung, gibt es hier nicht und wird es auch NIEMALS geben.

Welchen Einfluss hat die Mafia im Knast?

In dem Haus, in dem die Camorra bzw. deren Angehörige sitzen, haben diese den größten Einfluss, da fast alle Beamten Angst haben.

Es gibt ein sehr gutes Beispiel: Ein Beamter, der Gefangene schikanierte, wurde eines Tages vor der Anstalt von Unbekannten erschossen.

So tragen also fast alle Beamten vor der Anstalt eine Waffe und ich hörte einmal, dass sich einer nicht traute, einen Gefangenentransport vor der Anstalt zu parken.

Bis vor einigen Jahren muss es hier noch wesentlich schlimmer zugegangen sein, aber durch gewisse Vorfälle durch die Camorra hat sich doch alles etwas beruhigt und die meisten Beamten verhalten sich höflich. Aber hier gilt das Sprichwort: Wie man in den Wald hinein schreit, so kommt es zurück! Auf meiner jetzigen Station ist es relativ ruhig und die Gefangenen gehen untereinander sehr höflich miteinander um. Ich bin einzeln untergebracht, was nicht üblich ist. Doch durch den Schaden, den ich durch die deutsche Haft erlitten habe, geht man in einigen Dingen auf mich ein. Ich brauche meine Ruhe und bin es leid und müde, mich noch großartig zu unterhalten.

Wie schaut dein durchschnittlicher Tag aus?

Meinen Tag verbringe ich sehr trist. Ab 7 Uhr früh muss ich unentgeltlich putzen und das bis ca. 10 oder 11 Uhr. Dann (ich kann mich in dieser Zeit frei bewegen) gehe ich auf die Station, duschen und anschließend hänge ich in meiner Zelle ab, schreibe ein wenig, lese und esse um ca. 17 Uhr mit ein paar Leute zusammen, die täglich kochen und an deren Unkosten ich mich beteilige. Ansonsten lehne ich den ganzen Tag am Gitter und an die Zellentüre an, und man respektiert es.

Zurzeit kann ich nicht einmal in meiner Zelle etwas Sport machen, weil ich solche Schmerzen in den Beinen habe und Stechen und Klopfen in den Nieren.

Was magst du noch sagen?

Ich will und kann mich damit nicht abfinden, was mit mir passiert ist und auch weiter noch gemacht wird.

Ich würde euch gerne so viel schreiben, aber es gelingt nicht richtig. Durchhalten! Wie? Zum ersten ist da die Gesundheit und dann kommt einfach dazu, dass ich viel an Selbstmord denke, so beschissen geht es mir.

Ach ja, vorhin bekam ich meine Brille und dafür und für alles andere sage ich immer wieder wahnsinnig lieben Dank! Auch für die Spenden – ich habe mir einen Wunsch erfüllt und einen CD-Player gekauft.

Ich schaffe es nicht, jedem zu schreiben. Manchmal kommt Post, bei der ich den Absender nicht mehr lesen kann, dank Beamten.
Ich hoffe sehr, ich habe eure Fragen so gut es ging beantwortet.

Wir danken Andreas für das Interview. <3


 

Seid solidarisch und schreibt ihm!

Zeigt Andreas, dass er nicht vergessen ist!

 

Seine Adresse:

Andreas Krebs
Sez. 4 Stz. 5
Sez. Mediterraneo (CASA CIRCONDARIALE SECONDIGLIANO)
Via Roma Verso Scampia, 250,
Cap 80144 Napoli (NA),
Italy

 

ABC WIEN

August 2019

 

Andreas ist ein Langzeitgefangener welcher über 18 Jahre seines Lebens hinter Gittern verbracht hat. In dieser Zeit stellte er sich aktiv gegen Rassismus, Homophobie und Ausbeutung im Knast.

Zu Zeit ist er in Italien inhaftiert und wurde im April zu 24 Jahren Knast verurteilt worden!

Andreas ist sehr schwer krank, ihm wurde Nierenkrebs diagnostiziert, und einiges deutet darauf hin, dass es auch deutsche Staatsschutzinteressen sein könnten, die die italienischen Behörden dazu bringt, den Gefangenen in einer lebensbedrohlichen Lage unversorgt zu lassen, d.h. die lebensnotwendige Operation wird weiter verzögert.

Andreas Krebs
Sez. 1 Stz. 6
Sez. Mediterraneo (CASA CIRCONDARIALE SECONDIGLIANO)
Via Roma Verso Scampia, 250,
Cap 80144 Napoli (NA)
Italy

 

 

1. Juli 2019

Solidarität mit Andreas Krebs – Eine Zusammenfassung (Stand Juli 2019)

 

Unseren Freund und Gefährte Andreas ist zur Zeit in Neapel (Italien) inhaftiert. Andreas ist seit seiner Haft in Deutschland als rebellischer Gefangener bekannt. Im April 2019 wurde er in Italien zu 24 Jahren Knast verurteilt. Andreas hat darüber hinaus vor kurzem Nierenkrebs diagnostiziert bekommen. Sein gesundheitlicher Zustand verschlechtert sich laufend und wir fürchten um sein Leben. Eigentlich müsste er schon vor Monaten operiert werden, doch die italienischen Behörden weigern sich, ihn in ein Krankenhaus zu überstellen.

Andreas war jahrelang in den Fängen der deutschen Justiz und saß insgesamt über 16 Jahre im Knast. Er ist ein rebellischer Gefangener, baute hinter Gittern die Gefangenengewerkschaft (GGBO) mit auf, führte diverse Hungerstreiks gegen die Knastbedingungen und beteiligte sich auch an einem Solidaritätshungerstreik für die Gefangenen in Griechenland. Bis heute veröffentlicht er immer wieder Texte gegen die Knastgesellschaft, in denen er den Alltag in Gefangenschaft beschreibt.

Im Herbst 2014 nach seiner Entlassung lernte er seine jetzige Frau Jutta kennen. Beide entschieden sich einen ruhigen Lebensabend im Süden Italiens verbringen zu wollen. Ende Dezember 2016 kam es zu einer Auseinandersetzung mit seinem damaligen Arbeitgeber. Dieser ging auf Andreas los und würgte ihn. Andreas stach in Notwehr mit einem Taschenmesser zu. Das Opfer starb leider unter ungeklärten Umständen drei Tage später im Krankenhaus, obwohl es kurz nach der Tat noch hieß, dass er überleben würde.

Was darauf folgte, war eine beispiellose Hetzjagd gegen Andreas und Jutta. Via Facebook bekam Jutta Morddrohungen, während er im Gefängnis Santa Maria Capua Vetere von den Familienmitgliedern des Verstorbenen, die nach wie vor in diesem Knast arbeiten, misshandelt und gefoltert wurde. Da das Überwachungsvideo Andreas‘ Aussage bestätigte, sich verteidigt zu haben, kam er nach einigen Tagen in Untersuchungshaft in den Hausarrest. Dort waren sie ständigen „Besuchen“ der Polizei und dem Hass aus großen Teilen der Bevölkerung ausgesetzt. Die Familie des Opfers belagerte deren Wohnung, so dass Andreas und Jutta wochenlang nicht außer Haus gehen konnten. Schließlich sahen sie sich gezwungen zu fliehen und gingen zurück nach Deutschland. Dort wurde Andreas nicht einmal ein halbes Jahr später aufgrund eines europäischen Haftbefehls mit Hilfe der Antiterroreinheit der deutschen Polizei festgenommen. So befand sich Andreas im September 2017 wieder im deutschen Knast.

Im Dezember 2017 wurde er dann völlig unerwartet unter Beteiligung vermummter Cops einer weiteren polizeilichen Anti-Terror-Abteilung in die JVA Burg verlegt. Andreas berichtete immer wieder in Briefen von den untragbaren Bedingungen in den Knästen Volkstädt und Burg. Im April 2018 wurde Andreas schließlich vollkommen überstürzt nach Berlin Moabit in Auslieferungshaft überstellt, um schließlich im Mai 2018 als deutscher Staatsbürger nach Italien ausgeliefert zu werden.

Andreas befindet sich seitdem im Secondigliano, eines der größten Hochsicherheitsgefängnisse Neapels. Dort wurde seit 30. Mai 2018 der Prozess gegen ihn geführt. Im November 2018 fanden einige Prozesstage statt, an denen auch Andreas Frau Jutta vor Ort war. Im Gerichtssaal versuchten die Verwandten des Opfers auf Jutta loszugehen und bedrohten sie erneut massiv.

Am 1. April 2019 endete das Verfahren in erster Instanz mit einem Urteil wegen vorsätzlichem Mord von 24 Jahren Haft. Andreas war vor der Auslieferung bereits körperlich und psychisch sichtbar gezeichnet durch die Haftbedingungen in den Knästen Volkstedt, Burg und zuletzt in Berlin-Moabit. Andreas’ kritischer Gesundheitszustand wurde systematisch ignoriert und verleugnet. Medikamente sowie klinische Untersuchungen und Operationen wurden ihm wiederholt verweigert. Zusätzlich waren seine Haftbedingungen verschärft, da ihm die deutsche Polizei ein Naheverhältnis zu (ehemaligen) RAF-Mitgliedern andichtet.

In Italien hat sich Andreas Gesundheitszustand keineswegs verbessert. Im Gegenteil: Andreas wurde vor einiger Zeit Nierenkrebs diagnostiziert. In den letzten Wochen stand er vor einem akuten Nierenversagen. Er leidet unter sehr heftigen Wassereinlagerungen im ganzen Körper, vor allem an den Beinen und kann zeitweise deswegen nicht mehr gehen. Eine Überstellung in ein Krankenhaus und eine seit Monaten notwendige und auch von der Justizanstalt zugesicherte Operation wird ihm nach wie vor verweigert. Andreas ist wie eh und je aufmüpfig, setzt sich für andere Gefangenen ein und berichtet immer wieder vom gewalttätigen Alltag im Secondigliano, der Willkür durch die Wärter, die Verwahrlosung und Unterversorgung aller Gefangenen und den Rassismus gegen afrikanische Mitgefangene.

Andreas freut sich über Unterstützung jeder Art!

Er muss für Medikamente und halbwegs brauchbare Lebensmittel selber aufkommen.

Wenn ihr Geld zu spenden wollt:

Empfänger: Krebs

IBAN: DE 90 1005 0000 1067 1474 26

BIC: BELADE BEXXX

Verwendungszweck: Spende/Andreas Krebs

Schreibt Andreas in den Knast, er freut sich über jede kleine Postkarte. Auch könnt ihr Bücher, Zeitungen, Zeitschriften oder buntes Papier schicken, es kommt alles an. Er interessiert sich sehr für Motorräder und philosophische Fragen.

Andreas Krebs
Sez. 1 Stz.1
Sez. Mediterraneo (CASA CIRCONDARIALE SECONDIGLIANO)
Via Roma Verso Scampia, 250,
Cap 80144 Napoli (NA),
Italy

Wenn ihr auch mehr über andere Gefangene erfahren wollt, dann schaut auch mal auf www.abc-wien.net nach!

Zeigen wir Andreas, dass er nicht vergessen ist. Soli-Aktionen jeder Art sind willkommen!

Freiheit für alle Gefangenen! Nieder mit allen Knästen!

Freiheit und Glück für Andreas Krebs!

Solidarietà con Andreas Krebs – Un riassunto (Situazione fino a luglio 2019)

il testo seguente è anche pubblicato in tedesco e inglese!

Il nostro amico e compagno Andreas è attualmente detenuto a Napoli. Dal momento della sua detenzione in Germania, Andreas fu conosciuto come un prigioniero ribelle. Nell’aprile 2019 fu condannato in Italia a 24 anni di carcere. Inoltre, a Andreas fu recentemente diagnosticato un tumore al rene. La sua salute si sta deteriorando e temiamo per la sua vita. In fondo, dovrebbe subire un intervento chirurgico già qualche mese fa, ma le autorità italiane si rifiutano di trasferirlo in ospedale.

Andreas era rimasto per anni nelle macchine giudiziarie tedesche ed era stato in prigione per un totale di 16 anni. È un prigioniero ribelle, ha partecipato alla costruzione del sindacato dei prigionieri (GGBO) dietro le sbarre, fece scioperi della fame diverse volte contro le condizioni carcerarie e anche partecipò a uno sciopero della fame di solidarietà per i prigionieri in Grecia. Ad oggi pubblica ripetutamente testi contro la società carceraria, in cui descrive la vita quotidiana in cattività.

Nell’autunno 2014, dopo la sua liberazione, incontrò la sua attuale moglie Jutta. Entrambi decisero di trascorrere un tranquillo ritiro nel sud Italia. Alla fine di dicembre 2016 c’è stata una disputa con il suo ex datore di lavoro, che attaccò e strangolò Andreas. Andreas lo piantò per autodifesa con un temperino. Purtroppo, la vittima morì in ospedale tre giorni dopo in circostanze misteriose, sebbene sia stato detto poco dopo l’atto che sarebbe sopravvissuto.

Ciò che seguì fu una caccia senza precedenti contro Andreas e Jutta. Jutta ricevve minacce di morte tramite Facebook mentre nella prigione di Santa Maria Capua Vetere Andreas fu maltrattato e torturato dai familiari del defunto, che stanno ancora lavorando in quella prigione. Perché il video di sorveglianza confermó la dichiarazione di Andreas di essersi difeso, venne dopo diversi giorni in custodia agli arresti domiciliari. Lì erano esposti a continue “visite” da parte della polizia e odio da parte di gran parte della popolazione. La famiglia della vittima assediava la loro casa, così che Andreas e Jutta non potevano uscire per settimane. Alla fine si sentirono costretti a fuggire e tornarono in Germania. Lì, Andreas fu arrestato meno di sei mesi dopo sulla base di un mandato di arresto europeo con l’aiuto dell’unità antiterrorismo della polizia tedesca. Andreas era di nuovo in prigione a settembre 2017.

Nel dicembre 2017, fu poi completamente inaspettatamente trasferito nel carcere di Burg con la partecipazione di poliziotti mascherati di una altra squadra di polizia anti-terrorismo. Andreas ha ripetutamente scritto in lettere sulle condizioni intollerabili nelle prigioni di Volkstädt e Burg. Nell’aprile 2018, Andreas fu finalmente totalmente sopraffatto consegnato alla custodia per l’estradizione nel carcere di Moabit a Berlino, per essere infine consegnato a maggio 2018 come cittadino tedesco in Italia.

Da allora Andreas è nel carcere di Secondigliano, una delle più grandi prigioni di alta sicurezza a Napoli (Open Street Map). Dal 30 maggio 2018 il processo contro di lui fu condotto lì. Nel novembre 2018 si sono svolte alcune date di udienza, alle quali ha partecipato anche la moglie di Andreas. In tribunale, i parenti della vittima cercavano di aggredire Jutta e la minacciavano di nuovo in modo massiccio.

Il 1° aprile 2019, il processo si è concluso in prima istanza con una sentenza di omicidio intenzionale di 24 anni di reclusione. Andreas era già visibilmente fisicamente e mentalmente segnato dalle condizioni di detenzione nelle carceri di Volkstedt, Burg e, più recentemente, a Berlino-Moabit. Lo stato critico di salute di Andreas fu sistematicamente ignorato e negato. Ha ripetutamente rifiutato i farmaci, le indagini cliniche e le operazioni. Inoltre, le sue condizioni di detenzione aggravavano, dal momento che la polizia tedesca fa finta di avere uno stretto rapporto con gli ex membri della RAF.

In Italia, la salute di Andreas non è migliorata affatto. Al contrario: a Andreas fu recentemente diagnosticato un tumore al rene. Nelle ultime settimane ha dovuto far fronte a insufficienza renale acuta. Soffre di ritenzione idrica molto pesante in tutto il corpo, specialmente nelle gambe e, a volte, non riesce più a camminare. Gli viene comunque rifiutato un trasferimento in ospedale e un’operazione, necessari per mesi e promessi anche dalla direzione della prigione. Andreas è ribelle come al solito, è impegnato con altri detenuti e riferisce ripetutamente sulla violenta vita quotidiana nel carcere di Secondigliano, l’arbitrarietà delle guardie, l’incuria e la fornitura insufficiente di tutti i prigionieri e il razzismo contro i prigionieri africani.

Andreas è felice per il supporto di ogni tipo!
Per la medicina e il cibo ragionevolmente edibile deve pagare se stesso.
Se vuoi offrire denaro:

Ricevente:   Krebs
IBAN:        DE 90 1005 0000 1067 1474 26
BIC:         BELADE BEXXX
Causale:     Spende/Andreas Krebs

Scrivi Andreas in carcere, è contento di ogni piccola cartolina. Puoi anche inviare libri, giornali, riviste o carta colorata, tutto questo verrà fuori. È molto interessato alle motociclette e ai soggetti filosofici.

Andreas Krebs
Sez. 1 Stz.1
Sez. Mediterraneo (CASA CIRCONDARIALE SECONDIGLIANO)
Via Roma Verso Scampia, 250,
Cap 80144 Napoli (NA),
Italy

Se vuoi sapere di più su Andreas, allora vai a
https://andreaskrebs.blackblogs.org/
(in tedesco)

Chiama numerosi all’ambasciata tedesca in Italia e chiedi assistenza medica al prigioniero Andreas Krebs! Qualcos’altro è un fallimento nel fornire assistenza!

Sr. Besken (ambasciatore) +39649213285

Mostriamo ad Andreas che non è dimenticato. Azioni di solidarietà di qualsiasi tipo sono benvenute!

Libertà per tutti i prigionieri! Abbasso tutte le prigioni!
Libertà e fortuna per Andreas Krebs!

July 2019 in English

Our friend and companion Andreas is currently imprisoned in Naples (Italy). Since his imprisonment in Germany Andreas has been known as a rebellious prisoner. In April 2019 he was sentenced in Italy to 24 years in jail. In addition, Andreas has recently been diagnosed with kidney cancer. His health is deteriorating and we fear for his life. Actually, he should undergo surgery months ago, but the Italian authorities refuse to transfer him to a hospital.

Andreas was in the clutches of the German judicial machinery for years and he was in jail for a total of 16 years. He is a rebellious prisoner, participated in building the prisoners’ union (GGBO) behind bars, he went on hunger strike several times against the prison conditions and also participated in a solidarity hunger strike for the prisoners in Greece. To date he repeatedly publishes texts against the prison society, in which he describes everyday life in captivity.

In autumn 2014, after his release, he met his current wife Jutta. Both decided to spend a quiet retirement in the south of Italy. At the end of December 2016 there was a dispute with his former employer, who attacked Andreas and strangled him. Andreas stabbed him in self-defense with a penknife. Sadly, the victim died in the hospital three days later under mysterious circumstances, although it was said shortly after the act that he would survive.

What followed was an unprecedented hunt against Andreas and Jutta. Jutta received death threats via Facebook while in the Santa Maria Capua Vetere prison he was maltreated and tortured by the family members of the deceased, who are still working in that jail. Since the surveillance video confirmed Andreas’ statement to have defended himself, he came after several days in custody in house arrest. There they were exposed to constant “visits” by the police and hatred from large parts of the population. The family of the victim besieged their home, so that Andreas and Jutta could not go out for weeks. Finally, they felt forced to flee and went back to Germany. There, Andreas was arrested less than half a year later on the basis of a European arrest warrant with the help of the anti-terror unit of the German police. Andreas was back in jail in September 2017.

In December 2017, he was then completely unexpectedly relocated to the jail in Burg with the participation of masked cops of another anti-terrorist police unit. Andreas repeatedly wrote in letters about the intolerable conditions in the jails in Volkstädt and Burg. In April 2018, Andreas was finally totally overhasty handed over to extradition custody in the jail in Berlin Moabit, finally to be delivered in May 2018 as a German citizen to Italy.

Andreas is since then in the prison of Secondigliano, one of the largest high security prisons in Naples (Open Street Map). Since May 30, 2018 the trial against him was conducted there. In November 2018, some hearing dates took place, which Andreas’ wife Jutta also attended. In the courtroom, the relatives of the victim tried to assault Jutta and threatened her again massively.

On April 1st, 2019, the trial ended in the first instance with a sentence of intentional murder of 24 years imprisonment. Andreas was already visibly physically and mentally marked by the conditions of detention in the jails of Volkstedt, Burg and most recently in Berlin-Moabit. Andreas’ critical state of health was systematically ignored and denied. He was repeatedly refused medication, clinical investigations and operations. In addition, his detention conditions were aggravated, since the German police pretends that he has a close relationship to (former) RAF members.

In Italy, Andreas’s health has improved by no means. On the contrary: Andreas was recently diagnosed with kidney cancer. In recent weeks he had to cope with acute kidney failure. He suffers from very heavy water retention throughout his body, especially in his legs and at times he can not walk anymore. He is still refused a transfer to a hospital and an operation, necessary for months and also promised by the prison management. Andreas is rebellious as usual, is committed to other prisoners and reports repeatedly about the violent everyday life in the jail of Secondigliano, the arbitrariness of the guards, the neglect and undersupply of all prisoners and the racism against African fellow prisoners.

Andreas is happy about support of every kind!

For medicine and reasonably edible food he has to pay himself.

If you want to donate money:

Payee: Krebs
IBAN: DE 90 1005 0000 1067 1474 26
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Reference: Spende/Andreas Krebs

Write Andreas in jail, he is happy about every little postcard. You also can send books, newspapers, magazines or colorful paper, it all will come through. He is very interested in motorcycles and philosophical issues.

Andreas Krebs
Sez. 1 Stz.1
Sez. Mediterraneo (CASA CIRCONDARIALE SECONDIGLIANO)
Via Roma Verso Scampia, 250,
Cap 80144 Napoli (NA),
Italy

If you want to know more about Andreas, then also visit www.abc-wien.net

Call numerously in the German embassy in Italy and demand medical care for the prisoner Andreas Krebs! Anything else is a failure to render assistance!

Mr. Besken (Ambassador) +39649213285

Let us show to Andreas that he is not forgotten. Solidarity actions of any kind are welcome!

Freedom for all prisoners! Down with all the prisons!
Freedom and luck for Andreas Krebs!